RP que j'ai fait sur un autre Forum.

Ma vie ne se résumait à pas grand chose. Je devais servir mon Clan avec des tâches importantes : chasser, combattre pour le protéger et faire apprendre mon savoir aux Apprentis. Je me battais pour gagner des Territoires, ou pour éviter d'en perdre. Mais à quoi cela nous menait-il ? A perdre de valeureux Guerriers facilement. Pour moi, se battre pour cette raison n'était pas très convainquante. A mon égard, cela ne servait strictement à rien. Après tout, qui pouvait bien réfléchir à la question ? Personne, ou presque. La paix vaut mieux que la guerre et la mort. Mais tout le monde se cherche la guerre pour très peu, mais à quoi bon se battre ? J'en avais plus que marre de cette vie, qui n'en était pas une d'ailleurs. Certes, j'aimais mon Clan, mais ce qu'on y faisait, je m'en lassais de plus en plus. Mais je n'étais pas pour autant capable de quitter mon Clan, j'y tenais trop pour ça. J'étais perdue, j'avais besoin de me changer les idées.

Je me réveillais très tôt, de sorte que personne ne prenne conscience de ma disparition. L'air était glacial et mon pelage réagissait à ce temps qui s'offrait à moi. J'aurais préféré qu'il ne fasse pas si froid, mais cela ne se décide malheureusement pas. Le vent faisait virevolter les quelques rares feuilles qui étaient encore restées sur les arbres, et je regardais ce spectacle d'un air triste. La nuit se faisait de moins en moins obscure. Mais les membres de mon Clan dormaient toujours. Je me dirigeais donc vers la sortie, à pas lents, en faisant le moins de bruit possible. Par malchance, il y avait un garde à la sortie du camp. Je m'éclipsais par derrière, puis je courrais le plus vite possible loin de mon Clan. J'avais besoin de temps pour réfléchir, même si je savais qu'au final, je resterais parmi eux. M'échapper un certain temps me ferait quand même du bien, peut-être même plus que je ne le pense. Je courrais toujours, et quand je fus assez loin, je m'arrêtais, pour finalement marcher d'un pas tranquil.

Je ne savais pas où j'allais. D'ailleurs, ceci me fit réfléchir. Je me demandais à quel endroit je pouvais me poser. De préférence, une terre où le calme régnerait. Soudain, je me mis à penser que La Grotte Isolée était peu visitée, ce territoire me convenait donc parfaitement. Je me mis donc en route, toujours en marchant, et en prenant mon temps. A vrai dire, je n'étais pas près de revenir dans mon Clan, je voulais prendre mes distances pendant un moment. D'ailleurs, personne ne pouvait repprocher mon absence. Ma famille faisait parti du Clan des Étoiles depuis longtemps, et je n'avais pas de compagnon. Ensuite, je pouvais toujours me trouver une excuse pour mon absence, ce n'était pas difficile. Encore fallait-il que sa tienne la route. Mais je ne m'en inquiétait pas du tout. Je réfléchissais de longues minutes, puis, je me rendis compte que je n'étais plus loin de La Grotte Isolée. J'étais soulagée quelque part, et contente que personne ne m'ai suivis. Un moment de solitude ne me ferais pas de mal, au contraire.

J'arrivais enfin à La Grotte Isolée. Je regardais à l'intérieur pour vérifier qu'il n'y avait personne, et visiblement, il n'y avait aucune présence ici. J'étais contente, et je laissais échapper un soupir. Je m'allongeais au sol, et regardais la grotte. Finalement, même si je n'aimais pas trop la vie que je menais dans mon Clan, elle me manquait énormément. Un petit soleil montra le bout de son nez. A cette heure, des Guerriers sont déjà debouts. Je n'aimais pas la solitude, pas du tout. Je mis ma tête sur mes pattes, et je fermais les yeux. Je somnolais sans m'en rendre compte au départ. De temps en temps, j'ouvrais mes yeux pour regarder aux allentours, pour voir si quelqu'un m'observait ou non. Mais à chaque fois rien, personne n'était là. Peut-être que j'en faisais trop. Mon comportement était bien mystérieux en ce jour, je le savais. Puis, un bruit de branche et de feuillage se fit entendre. Je me redressais, sachant qu'il y avait vraiment quelqu'un cette fois. Finalement, je ne serais ni tranquille, ni seule aujourd'hui. Mais je m'en fichais complètement à présent. Je portais mon regard vers le bruit, et je pris la parole :